Le Parc Eolien de Taïba Ndiaye (PETN) promeut l’emploi et le développement des entreprises

Le Parc Eolien de Taïba Ndiaye (PETN), le premier en Afrique de l’Ouest, permet à des millions de Sénégalais d’accéder à une ressource énergétique propre et à des coûts suffisamment abordables. Au-delà de cet aspect très important, chacun de ses projets est accompagné d’investissements considérables en faveur de la communauté. C’est dans ce cadre que des efforts important de développement ont été déployés dans les domaines de l’éducation et du développement des compétences,  l’environnement et le changement climatique, l’autonomisation des femmes. Ainsi, la mise en œuvre des micro-projets de l’investissement social, constitue toujours un prétexte pour lutter contre le chômage des jeunes dans la commune de Taïba Ndiaye.

C’est parce que le Parc a compris très tôt que « l’emploi est le moteur du développement social et dans la localité, il y a un besoin urgent de création d’emplois, en particulier pour la population croissante des jeunes. L’emploi permet aux gens de générer des revenus, de planifier l’avenir et de contribuer à la création de richesse et à la cohésion sociale. Le PETN travaille en étroite collaboration avec les communautés locales, les agences gouvernementales et d’autres parties prenantes pour identifier les initiatives et les entreprises qui peuvent développer la main-d’œuvre productive, réduire le chômage et augmenter les revenus des ménages ». Pour rendre opérationnel le dispositif d’accompagnement, pour aller véritablement vers la création de richesse, les jeunes ont été encouragés à créer des Groupements d’Intérêt Economique (GIE), reconnus par l’entreprise et avec lesquelles elle a contractualisé par exemple, pour un vaste programme de reboisement. Ces GIE se chargent du reboisement et de l’entretien des plants.

Se trouvant dans une zone à forte vocation agricole et maraîchère, des initiatives ont également été déroulées, allant dans le sens d’identifier les opportunités de libérer le potentiel de production des terres, afin d’augmenter les revenus, de créer de nouveaux emplois et marchés, et d’accroître la sécurité alimentaire des communautés locales.

C’est dans ce cadre que des séries de formation ont été menées à l’intention des jeunes. Au courant du mois de décembre dernier, le Parc a financé une formation en entrepreneuriat pour 90 jeunes de la localité. Il s’y ajoute 60 autres dont 30 filles, évoluant dans le maraîchage, l’élevage et autres activités créatrices de richesses. Ils ont été aussi formés en gestion financière, dans l’optique de les intéresser à l’auto-emploi et cette année, ils seront accompagnés par l’entreprise, notamment dans le secteur agricole. D’ailleurs dans ledit secteur, un appel à candidature a été lancé pour les jeunes et femmes de la localité, notamment ceux qui détiennent des titres de propriété. Il s’agit de les accompagner en terme de fonçage de points d’eau, de mise en place d’un système d’irrigation goutte à goutte. Et tout jeune qui présente un titre de propriétaire, sera systématiquement bénéficiaire de ce projet.

La promotion de l’emploi et du développement des entreprises a été également assurée dans le cadre de la gestion des ordures. Dans la phase test et après 4 mois d’exécution, 15 points ont été implantés dans 7 localités de la commune avec 17 emplois permanents cré, mais aussi des temporaires qui viennent en appoint lors des opérations de levée au niveau des pré-collectes.

Au-delà de la démocratisation de l’emploi, cette démarche tend à inverser la tendance de la stigmatisation de ceux qui travaillaient dans les déchets et aujourd’hui, avec l’annonce de la première phase, pas moins de 100 demandes d’emploi ont été reçus par l’entreprise prestataire, alors que ce projet de seconde phase n’est pas encore lancé.

Ainsi, au-delà des ordures, le projet contribue à la promotion de l’emploi dans la commune. Il y a une floraison d’entreprises dans la commune, mais il s’agit en général de centrales, donc qui ne peuvent peser lourdement dans le recrutement, en tout cas en ce qui concerne leurs activités industrielles. Et la réponse se trouve dans les activités de la responsabilité sociétale d’entreprise (RSE).

En tout cas le PETN tire bien son épingle du jeu dans ce domaine, pour avoir créé beaucoup d’emplois pour les jeunes, en appui au programme national « Kheuyou Ndawgni ». Il s’agit de 17 emplois avec le projet de gestion des déchets, 12 dans le cadre du reboisement des emprises du projet et 06 pour le compte de la recherche de carcasses.