Diomaye-Sonko, deux destins, une vision : l’amitié au sommet de l’Etat (Lamine Aysa Fall Président ARCHE/Yoon wi)

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De nos jours, il est rare que l’amitié survive à l’ascension politique. Rares sont ceux qui, partis ensemble, arrivent ensemble, sans se trahir, sans s’oublier. Et plus rares encore sont ceux qui, une fois au sommet, continuent de se regarder avec la même confiance qu’aux premiers jours. Senghor/ Mamadou Dia, Abdou Diouf/ Jean Colin sont de belles illustrations de ce propos. Mais, l’histoire de Diomaye Faye et Ousmane SONKO n’est pas celle de deux carrières parallèles, mais d’un compagnonnage profond, fidèle, éprouvé par le temps et les épreuves. Dans un monde où les rivalités étouffent souvent les rêves, Faye et SONKO sont en train de montrer à la face du monde qu’il est possible de grandir à deux, de servir ensemble, sans jamais céder à la tentation du pouvoir solitaire.

Les deux hommes continuent de marcher côte à côte, non par calcul, mais par conviction. À travers les années, les combats, les silences et les victoires, ils ont su bâtir bien plus qu’un destin politique : une fraternité au sommet, d’abord de PASTEF, puis de l’Etat. Leur parcours commun, fait de loyauté et de respect, dessine une autre manière de faire de la politique, plus humaine, plus fidèle, plus grande. Une leçon précieuse pour ceux qui rêvent de servir sans se perdre. Les lignes qui suivent sont plus qu’un hommage : c’est une offrande aux générations futures, une invitation à croire que la loyauté, la fraternité et la dignité ont encore leur placedans la haute sphère des responsabilités. Nous tenterons d’y analyser, en premier lieu, la rencontre des deux hommes autour d’une vision partagée ; ensuite l’épreuve du temps et de ces ambitions, puis l’union au sommet, et enfin la leçon d’humanité qu’inspire ces deux destins pour la postérité.

Il est des rencontres que le hasard semble bénir, mais que l’histoire transforme en destin. Celle de Bassirou Diomaye Faye et Ousmane SONKO ne fut ni tapageuse ni orchestrée. Elle naquit dans les marges d’un combat commun de deux éléments de la même corporation, soudés par le syndicalisme d’abord, puis par la mise sur orbite du parti « Patriotes africain du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité » (PASTEF). Ce cheminement aura débuté en 2014, au moment où les idées germaient à l’ombre des projecteurs, entre une foi inébranlable en la justice et un amour profond pour le Sénégal. Ce n’est pas l’ambition qui les a liés, mais la reconnaissance mutuelle de deux volontés tendues vers un même idéal : celle de l’allégement de la souffrance des sénégalais.

SONKO et Diomaye n’étaient pas faits pour se concurrencer, mais pour se compléter. Le premier, fougueux et ardent, croyait en l’élan, en la parole vibrante qui réveille les cœurs endormis. Le second, stratège calme et réfléchi, pesait ses mots comme on bâtit une nation. Ensemble, ils n’ont pas tenté d’effacer leurs différences : ils en ont fait une force. À travers les années, les batailles, les soirs de doute et les matins de ferveur, leur amitié s’est affirmée comme unealliance silencieuse. Non pas une fraternité de convenance, mais un lien tissé dans la patience, la vérité et le respect. Ce n’était pas seulement deux hommes qui se rencontraient, mais c’était deux visions qui s’accordaient, deux cœurs qui battaient au rythme d’un même rêve pour le Sénégal.

Les amitiés véritables ne se mesurent pas aux jours fastes, mais aux heures d’ombre. La leur a traversé les vents contraires de la politique, les méandres de la reconnaissance, et les silences que le destin impose parfois à ceux qui marchent côte à côte. Mais jamais elle ne s’est rompue. Bassirou Diomaye Faye veut ce que veut Ousmane SONKO, et ce dernier veut ce que veut le peuple du Sénégal. Il continue d’être les deux faces d’une même pièce, les deux pages d’une même feuille. Car, l’un savait attendre sans jalouser, quand l’autre avançait sans oublier. Chacun a connu son propre chemin, ses épreuves, ses appels et ses retours de parquets. Mais, dans le secret des regards et la discrétion des gestes, leur fidélité mutuelle est restée intacte. Le pouvoir, cette tentation qui divise tant d’alliés, n’est pas parvenu à fissurer leur lien. Au contraire, il l’a éprouvé, affiné, rendu plus rare encore, malgré les coups de boutoir soutenus portés par certains adversaires qui ont juré d’en finir avec leur union. Ils ont compris, bien avant que la gloire les rattrape, que l’honneur ne réside pas dans la conquête d’un fauteuil, mais dans la manière dont on s’y tient, et surtout, avec qui. Alors pourquoi Diable, s’étonner lorsque Diomaye, devenu le Président de tous les sénégalais déclare en parlant de son Premier ministre Ousmane SONKO que : « Ça fait dix ans maintenant que je lutte pour qu’il s’installe dans le fauteuil présidentiel. Je n’ai pas abandonné cette lutte et je ne compte pas l’abandonner, soyons clairs. » Ce propos lors de la première conférence du Président de la République en disait long sur la nature de sa relation avec son Premier ministre. Cette loyauté mutuelle n’a jamais été aveugle, mais éclairée par le respect. Elle ne s’est jamais soumise, mais elle a su se taire quand il fallait, parler quand c’était juste, et se rappeler que ce qui les unissait valait plus que tout.

Dans une époque où l’ambition sacrifie souvent les liens les plus précieux, les deux hommes politiques ont offert à la face du monde une autre leçon : celle d’une fraternité qui survit à la lumière, parce qu’elle s’est construite dans l’ombre.

Le sommet du pouvoir, dit-on, est un lieu où les amitiés se fanent, où l’on sacrifie les compagnons de route au profit des équilibres de force, où l’on remplit les tiroirs de cadavres, pour laisser dire allégrement à l’autre que « l’enfer est pavé de bonnes intentions ». Eux ont juré de faire mentir tous les pronostics et vieux dictons à leur sujet. Lorsque ce 24 mars 2024, SONKO et Diomaye sont arrivés au sommet, c’est ensemble qu’ils l’ont fait, non pas comme deux rivaux enfin départagés, mais comme deux frères que le destin avait décidé de couronner sans les opposer. Ils conduisaient la barque-PASTEF, l’un tenant la barre et l’autre veillant sur la boussole. L’un incarnait l’élan, l’autre la stabilité. Mais jamais l’un n’a tenté d’éclipser l’autre. Pourquoi le ferait-il d’ailleurs, puisque le fils de l’un porte le nom de l’autre ? Une telle complémentarité désintéressée n’a jamais existé au sommet de l’Etat sénégalais. Leur entente ne repose ni sur un pacte secret, ni sur une simple répartition des rôles. Elle se fonde sur quelque chose de plus rare : une confiance qui ne demande pas de preuves, une fidélité qui n’attend pas de retour. Alors pourquoi s’étonner d’entendre le Président de la République lancer à ceux qui prédisent une rivalité inévitable avec son premier ministre, qui se situe à quelques onces du fauteuil présidentiel: « Je l’encourage non pas à lorgner le fauteuil présidentiel, mais à le regarder sans sourciller. » Savent-ils vraiment que la fille du Président de la République née en début d’année au Palais porte le nom de la mère d’Ousmane SONKO ?

Ainsi, jusqu’au plus haut sommet de l’Etat, Diomaye et SONKO continuent d’échanger à voix basse quand tout gronde autour d’eux. Ils ont fait de leur proximité une force silencieuse, une stabilité dans l’incertitude, un repère dans le tumulte. Et plus encore : un exemple. Car en refusant la trahison et la versatilité, le duo a redonné au pouvoir une part de dignité. Il nous rappelle, sans cesse, que gouverner, ce n’est pas écraser, c’est s’élever avec. Et ce que notre « tandem national » incarne aux yeux des sénégalais, ce n’est ni une fusion ni une dépendance. C’est l’accord rare entre deux combattants qui ont choisis de rester debout, deux consciences qui s’écoutent sans se confondre, deux présences qui se répondent sans jamais se renier. C’est dire donc que la jeunesse sénégalaise a de qui tenir, et avec un beau patrimoine politique héréditaire à exploiter et à perpétuer. Finies les références faites aux anciens politicards du dimanche ! Finie la vieille garde, valet des puissances étrangères !

Ce que ces deux hommes laisseront derrière eux dépasse leur bilan politique. Leur vraie postérité, c’est ce lien qui résiste au temps, aux honneurs, aux tentations. Nous touchons, quand même, du bois ! Une amitié qui, sans jamais chercher à se faire voir, a fini par tout éclairer autour d’elle.

Dans un monde où les alliances sont souvent calculées, où les fidélités se négocient et se monnayent, le modèle SONKO-Diomaye parle autrement. Il enseigne que l’on peut gravir les plus hauts sommets sans renier ceux avec qui l’on a commencé l’ascension. Que l’on peut gouverner sans blesser, réussir sans trahir, s’élever sans écraser. D’ailleurs, le vrai leader est celui qui sait faire grandir l’autre.

Pour les générations futures, leur histoire est plus qu’une simple narration : c’est une boussole. Elle dit qu’en politique aussi, il existe une place pour l’honneur, pour l’éthique, pour la loyauté, pour la fraternité véritable. Qu’il est possible de rêver très grand à deux, de servir ensemble son pays à la plus haute station, et d’écrire une page d’histoire sans effacer l’autre. À ceux qui viendront, ils laissent ce message silencieux mais puissant : le vrai pouvoir n’est pas dans la domination, mais dans la fidélité à ceux qui nous ont construits et nous ont permis d’éclore. In fine,lorsque l’histoire s’écrira avec le recul du temps, on se souviendra peut-être moins des  discours du Président Bassirou Diomaye Faye et du premier ministre Ousmane SONKO que de leur silence complice, moins de leurs titres que de leur loyauté réciproque indéfectible. Car, les valeurs qu’ils transmettent vont au-delà des fonctions occupées ou des décisions prises : ils incarnent une manière d’être, de faire, de tenir parole, ensemble.

Dans une époque qui célèbre trop souvent la victoire solitaire, ils rappellent que l’on peut bâtir de très grandes choses, à deux. Que le pouvoir n’est pas condamné à corrompre les liens sincères. Et qu’à force d’humanité, d’écoute et de respect, on peut encore élever la politique au rang d’idéal partagé.

À ceux qui rêvent de servir demain, notre Sénégal, le tandem Diomaye-SONKO laisse cette trace lumineuse : l’amitié, quand elle est vraie, peut être une force d’État ; et la fraternité au sommet du pouvoir, un acte de courage.

Lamine Aysa FALL Président du mouvement ARCHE/ Yoon wi

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