Hommage rendu aux anciens maires, lors de la célébration du centenaire de Khombole, l’allocution de l’ex député-maire Ababacar Bâ.
Mesdames, Messieurs,
Chers invités,
Chères filles et chers fils de Khombole,
C’est avec une émotion profonde, une fierté sincère et une immense gratitude que je prends la parole aujourd’hui à l’occasion du centenaire de notre commune. Recevoir un hommage, au terme de douze années passées au service de Khombole, est un honneur qui me touche au plus profond. Je le reçois comme un acte de reconnaissance, mais aussi comme un rappel de notre responsabilité collective envers l’avenir.
Permettez-moi, avant tout propos, de remercier et de féliciter chaleureusement le maire, Mr. Magueye Boye, pour avoir eu l’initiative heureuse de cette commémoration historique. En organisant ce centenaire, il a rappelé à tous l’importance de la mémoire, de la continuité institutionnelle et du respect dû aux générations qui nous ont précédées. Je salue également le coordonnateur et l’ensemble des membres du comité de pilotage du centenaire, dont le dévouement, la rigueur et l’esprit d’équipe ont permis de donner à cet événement toute sa valeur symbolique et citoyenne. Votre travail est à l’image de Khombole : solidaire et tourné vers l’essentiel.
Khombole, notre chère cité, n’est pas seulement un territoire administratif. Elle est mémoire, dignité, culture, solidarité, et volonté de progrès. Cent ans d’existence, c’est cent ans d’histoires, de combats, de joies, d’épreuves, de progrès, de générations qui se sont succédées pour bâtir ce que nous célébrons aujourd’hui.
Lorsque j’ai eu le privilège de servir comme maire pendant douze ans, j’ai appris une grande leçon : la destinée d’une commune ne repose jamais sur un seul homme, mais sur la capacité d’une communauté à partager un rêve, définir des priorités et unir ses forces pour le réaliser. Rien de ce que nous avons accompli ne fut le fruit d’un travail solitaire. Nous avons travaillé avec les conseillers, l’administration, les leaders communautaires, les jeunes, les femmes, les partenaires locaux et extérieurs.
À travers les projets d’infrastructures, d’éducation, de santé, de sport, d’accès à l’eau, d’amélioration de la mobilité et d’appui aux familles, nous avons recherché un seul but : améliorer le quotidien de nos populations. Les défis étaient nombreux et ils demeurent. Mais Khombole a toujours su transformer les difficultés en opportunités et faire émerger des solutions où d’autres voyaient des obstacles.
Aujourd’hui, alors que nous célébrons cent ans de commune, nous devons penser aux cent prochaines années. L’héritage que nous saluons n’est pas un aboutissement, c’est un point de départ. Nous devons plus que jamais :
- investir dans la jeunesse ;
- renforcer nos écoles ;
- soutenir nos producteurs ;
- encourager l’innovation ;
- sauvegarder le patrimoine ;
- promouvoir l’ouverture, la paix et le dialogue.
Je voudrais exprimer ma gratitude envers tous ceux qui m’ont accompagné durant mes fonctions, mais aussi rendre hommage à toutes les équipes municipales qui, avant et après moi, ont porté haut les couleurs de Khombole.
En recevant cet hommage aujourd’hui, ma pensée va naturellement vers les pionniers, les anciens maires, les leaders religieux et communautaires, les fonctionnaires locaux, les familles fondatrices, et tous ceux – connus ou anonymes – qui ont donné un peu d’eux-mêmes pour façonner une commune à la hauteur de nos aspirations.
Chères populations de Khombole,
Je vous dis merci.
Merci pour la confiance.
Merci pour l’affection.
Merci pour cet hommage, que je partage avec chaque habitant, d’hier et d’aujourd’hui.
Que Dieu bénisse Khombole.
Que Dieu bénisse tous ceux qui œuvrent pour son développement.
Vive le centenaire de la commune de Khombole !
Vive Khombole, dans l’unité, le progrès et l’espérance !