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3e Congrès de la Société Sénégalaise d’Endocrinologie, diabetologie et Nutrition, tout sur cet événement

3E CONGRES DE LA SOCIETE SENEGALAISE D’ENDOCRINOLOGIE, DIABETOLOGIE ET NUTRITION

Tout sur cet évènement de haute portée scientifique

La Société Sénégalaise d’Endocrinologie, Diabétologie et Nutrition (SOSEDIAN) tient son 3ᵉ Congrès national du 27 au 29 novembre 2025 autour du concept ‘’One Health’’.

Cet événement de haute portée scientifique rassemblera endocrinologues, diabétologues, nutritionnistes, chercheurs et professionnels de santé pour échanger autour des avancées, des défis et des perspectives en endocrinologie, diabète, nutrition et métabolisme.

Des conférences plénières de haut niveau, des ateliers pratiques, des communications orales et posters, des partages d’expériences cliniques et de recherche, sont prévus.

Ce Congrès sera ‘’un moment fort de la science et de la collaboration en santé au Sénégal et en Afrique de l’Ouest’’.

Selon Dr Aïssatou Mamadou Fall, présidente de la Commission communication de la Société Sénégalaise d’Endocrinologie Diabétologie et Nutrition (SOSEDIAN), ‘’les préparatifs avancent très bien. Le comité scientifique et le comité d’organisation travaillent en étroite collaboration pour offrir un Congrès de haute qualité, aussi bien sur le plan scientifique que logistique’’.

A l’en croire, ‘’cette édition se distingue par un format plus interactif, avec des ateliers pratiques, des sessions conjointes avec d’autres sociétés savantes, et une plus grande ouverture aux jeunes médecins et chercheurs’’.

‘’Nous avons également prévu des discussions autour de cas cliniques, des symposiums thématiques et un espace d’échanges entre les acteurs de la santé, de la nutrition et des sciences vétérinaires’’, souligne-t-elle.

Le concept ‘’One Health’’ au cœur du Congrès

A la question de savoir pourquoi le thème du Congrès porte essentiellement sur le concept “One Health” ou ‘’Une seule santé’’, Dr Aïssatou Mamadou Fall d’expliquer : ‘’Le concept ‘One Health’ met en avant le lien étroit entre la santé humaine, animale et environnementale. Ce choix s’imposait dans un contexte où nous observons de plus en plus de maladies à l’interface entre ces trois domaines : diabète, obésité, maladies endocriniennes liées aux perturbateurs environnementaux, mais aussi aux infections émergentes comme la Fièvre de la Vallée du Rift. À travers ce thème, la SOSEDIAN souhaite promouvoir une approche intégrée de la santé, fondée sur la collaboration entre médecins, vétérinaires, biologistes et environnementalistes, afin de mieux prévenir et gérer les maladies dans leur globalité’’.

Quid des principales missions de la SOSEDIAN ? Dr Fall indique clairement : ‘’La SOSEDIAN a pour mission principale de promouvoir la recherche, la formation continue et la prévention dans les domaines de l’endocrinologie, du diabète et de la nutrition. Elle œuvre également à améliorer la prise en charge des patients, à sensibiliser le grand public sur les maladies métaboliques, et à renforcer les capacités des professionnels de santé. Enfin, la Société joue un rôle de plaidoyer auprès des autorités sanitaires pour une meilleure intégration des maladies endocriniennes et métaboliques dans les politiques nationales de santé’’.

Concernant la Fièvre de la Vallée du Rift qui fait actuellement des ravages au Sénégal, la présidente de la Commission communication de SOSEDIAN relève qu’elle ‘’illustre parfaitement l’importance du concept ‘One Health’‘’.

Elle estime que ‘’sa maîtrise nécessite une approche multisectorielle. Il faut renforcer la surveillance épidémiologique, non seulement humaine, mais aussi animale, mettre en place des campagnes de vaccination du bétail, et sensibiliser les populations aux mesures de prévention (éviter le contact avec les animaux infectés, consommer du lait et de la viande bien cuits, etc.)’’.

Du côté médical, il est essentiel, d’après Dr Fall, ‘’de former le personnel de santé à la reconnaissance précoce des cas et d’assurer une meilleure coordination entre les services de santé humaine et animale’’.

‘’En somme, c’est en travaillant ensemble – médecins, vétérinaires, autorités sanitaires et communautés locales – que nous pourrons juguler cette endémie’’, conclut-elle.

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