Député Maïmouna Sène accède au Parlement de la CEDEAO, retour sur le parcours d’une républicaine pur jus

L’Honorable député Maïmouna Sène de Thiès, une combattante politique des premières heures de l’Alliance Pour la République (APR) est à son second mandat à l’Assemblée Nationale. Dans le même temps, elle vient d’accéder au Parlement de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) où elle va donc représenter son pays.

RETOUR SUR LE PARCOURS DE CETTE REPUBLICAINE PUR JUS

« Je suis une grande sportive et j’ai récolte beaucoup de médailles en athlétisme à l’occasion des championnats de l’UASSU de l’époque. Je faisais également partie des sociétaires de l’équipe cadette d’athlétisme de l’Union Sportive du Rail (US Rail) »nous avait-elle confié.

Elle avait poursuivi en ces termes, « lors des compétitions de la semaine nationale de la jeunesse de 1997 à Dakar, j’ai décroché une médaille d’or sur les 200 mètres. J’ai aussi participé aux 10 km de Saint-Louis de l’époque. Après l’athlétisme, j’ai aussi pratiqué le football avec les Tigresses de Thiès pendant près de 5 ans où je jouais au poste d’arrière latéral avec l’influence de l’athlétisme, qui m’avait procuré une bonne pointe de vitesse ». Selon elle, sa génération de footballeuse s’était surtout inspirée de l’époque glorieuse des Lions de la Téranga de 2002, aussi bien au Mali dans le cadre de la coupe d’Afrique des Nations qu’à la Coupe du Monde. C’est pourquoi dit-elle, ses idoles avaient pour noms El Hadji Ousseynou Diouf qui est d’ailleurs son ami, Fadiga, Henry Camara, etc..

Née en 1980 à Thiès d’un père d’origine Sérère et d’une mère Peuls, elle est la parfaite illustration de la richesse culturelle du Sénégal. Elle a fait ses premiers pas dans l’apprentissage de la langue française à l’école El Hadji Aly Bâ de Grand Thiès, avant de rejoindre le Collège d’Enseignement Moyen (CEM) Annexe de Malick Sy. Mais elle a arrêté ses études en classe de troisième, à la suite d’un mariage et n’a jamais pu passer son examen de Brevet de Fin d’Etudes Moyennes (BFEM). Elle pointe d’ailleurs du doigt cette union qui dit-elle, a brisé ses études. C’est pourquoi, elle a lancé un appel à tous les parents, afin d’éviter de donner en mariage de façon précoce les filles, quelque soient les situations, et même si elles sont absolument consentantes.