Le terrible accident de la circulation survenu à Ngoundiane, est encore sur toutes les lèvres dans la commune. D’ailleurs le bilan s’est alourdi pour atteindre les 4 morts, après qu’un des blessés a finalement rendu l’âme à l’hôpital. D’après différents témoignages, les victimes revenaient de Guélor, pour les besoins de funérailles et le drame s’est produit à hauteur des carrières de Diack.
A cet endroit, la route est pour le moins calamiteuse et c’est ainsi que leur véhicule s’est retrouvé dans un ravin, avant de prendre feu. Trois personnes ont perdu la vie sur le coup, en l’occurrence Nd. Gning Chef de village de Dior, Mb. S. Dione, A. Dione Directeur Général d’une entreprise privée, tandis qu’un des blessés a rendu l’âme à l’hôpital, portant le bilan à 4 morts.
La section communale PASTEF de Ngoundiane n’est pas restée insensible à cette tragédie.
« La commune de Ngoundiane a été frappée par un tragique accident, ayant causé la mort de trois personnes sur le coup, ainsi que deux blessés graves, dont l’un a malheureusement succombé à ses blessures », lit-on dans le communiqué rendu public par la cellule de communication. Mais au-delà de l’émotion poursuit ledit communiqué, il est de notre devoir de dépasser les simples constats et lamentations, pour interroger les causes profondes de ce drame. « Comment peut-on autoriser une exploitation à proximité immédiate d’une route sinueuse et très fréquentée, sans la moindre mesure de sécurité ? Comment peut-on, après exploitation, abandonner des cavités aussi profondes, sans réhabilitation, au mépris total des dispositions du Code minier ? Jusqu’à quand allons-nous tolérer l’occupation anarchique de la zone par des installations menaçantes, qui s’étendent dangereusement vers les habitations ? Devons-nous encore subir ces préjudices sans dédommagement ni accompagnement social adéquat pour les victimes et leurs familles ? », telles sont les interrogations de PASTEF Ngoundiane.
Il a par ailleurs exigé que la lumière soit faite, sur la responsabilité de toutes les parties prenantes et que des mesures concrètes soient prises pour que, plus jamais, une telle tragédie ne se reproduise dans ce terroir.