Chavirement d’une pirogue à la Somone, 3 personnes portées disparues

une pirogue s’est renversée dans la nuit du dimanche 29 au lundi 30 septembre au niveau de l’embouchure de la lagune de Somone. Pour le moment trois personnes sont portées disparues. Il s’agit deLatyr Senghor, Atou keita et khadim thiaré qui habitent dans le village de ndofène Linguère (région de fatick) et travaillent dans un restaurant de la Lagune de Somone.

Ayant noué de solides relations d’amitié avec des habitants de Somone, ces jeunes à la fleur de l’âge (22 et 27 ans) se rendaient régulièrement dans le village pour y passer des moments de détente. Malheureusement, dans la nuit du dimanche au lundi, de retour d’une virée nocturne, ils ont vécu le drame lors de la traversée de la lagune qui sépare le restaurant du reste de la ville. Le rescapé Déthié Diouf raconte : «Nous sommes allés au village pour rendre visite à des amis. Vers minuit, mes amis et moi avons pris une pirogue pour traverser la lagune. Latyr Senghor, seul membre de l’équipage à savoir manipuler le moteur à machine, conduisait la pirogue. Au milieu de la lagune, la machine s’est éteinte», raconte le rescapé.

Défaillance technique ou panne de carburant ? L’enquête permettra de déterminer les circonstances du chavirement. Au moment où la machine s’est éteinte, la marée était basse. C’est ainsi que le courant des eaux de la lagune a conduit l’équipage vers la mer. Arrivée au niveau de l’embouchure, la pirogue a été renversée par le courant qui était trop fort.

«Ce fut le sauve-qui-peut. Chacun tentait de sauver sa peau. Nous étions deux à pouvoir nager, le troisième Latyr Senghor savait manœuvrer une machine et le quatrième ne pouvait pas nager.

Lorsque la pirogue s’est renversée, nous sommes tous tombés. Le courant était tellement fort que moi-même j’ai cru que j’allais mourir. Heureusement, Dieu m’a sauvé la vie. J’ai échappé de justesse à la mort», raconte Déthié Diouf.

Au niveau de la lagune, les gens ont assisté, impuissants, à la scène, ne pouvant rien faire. Informés, les sapeurs pompiers de la caserne de Saly ont mené d’intenses recherches durant toute la nuit, mais ils ne sont pas parvenus à retrouver les corps de Latyr Senghor, Atou Kéita et de Khadim Thiaré. Hier dans la matinée, les sapeurs-pompiers ont repris leurs recherches, avec l’espoir de retrouver les corps qui pourraient être emportés par le courant marin.
Source l’AS