L’heure du Ñatamal a sonné.
Hier, nous avons averti. Aujourd’hui, nous organisons. Demain, le peuple répondra.
Nous sommes ici pour affirmer une résolution.
La plainte nationale, le « Niakhtou », est partout. Le pouvoir fait semblant de ne pas l’entendre.
Quand une mère de famille ne peut plus payer son Woyofal, c’est un « Niakhtou ».
Quand un chauffeur de taxi est écrasé par une taxe de 1%, c’est un « Niakhtou ».
Quand des jeunes sont en prison pour leurs opinions, c’est un « Niakhtou ».
Le pouvoir croit que le peuple va se fatiguer. Le pouvoir croit que le peuple va se taire. Le pouvoir a tort.
Notre stratégie est celle du ÑATAMAL. Un pressing permanent. Un Ñatamal sans répit.
Nous allons faire le ÑATAMAL.
Nous allons faire le ÑATAMAL sur la cherté de la vie, jusqu’à ce que les prix baissent.
Nous allons faire le ÑATAMAL sur l’injustice, jusqu’à ce que le dernier détenu politique soit libre.
Nous allons faire le ÑATAMAL sur les reculs démocratiques, jusqu’à ce que nos libertés soient restaurées.
La marche du 31 octobre n’était qu’un début. Le rassemblement de demain est la confirmation.
C’est un combat d’endurance. Et nous sommes endurants.
J’appelle tous les Sénégalais, tous les patriotes, tous ceux qui refusent l’injustice, à se lever.
Le rendez-vous, c’est demain, samedi 8 novembre, 15 heures, au Terrain Sacré-Cœur 3.
Ne restez pas chez vous. Ne dites pas « on verra ». L’heure est grave.
Venez faire le ÑATAMAL avec nous.
Merci.
Talla SYLLA







